L’Échographie

L’échographie utilise les ultrasons qui sont envoyés par une sonde placée sur la peau du patient puis récupérés et enregistrés par la sonde. Un ordinateur les transforment ensuite en images de la région explorée. L’image apparaît en noir et blanc. Pour augmenter la précision de certains examens, pour être au plus près des organes à étudier, une sonde spéciale peut être introduite dans l’anus (voie endorectale) pour étude de la prostate, ou dans le vagin (voie endovaginale) pour étude de l’utérus, des ovaires. Le Doppler permet de visualiser et d’enregistrer les flux sanguins. L’image apparait en couleur. L’échographie n’utilise pas de rayon X, elle est donc sans conséquence particulière pour l’homme.

Certaines échographies nécessitent une préparation avant l’examen :

  • Echographie abdominale : vous devez être à jeun depuis 3 heures avant votre rendez-vous, mais vous devez prendre normalement vos médicaments habituels.
  • Echographie rénale, vésicale,  prostatique ou pelvienne : vous devez vous présenter vessie pleine ; dans ce cas, n’urinez pas pendant 3 heures avant l’examen ou si vous avez uriné, buvez 4 verres d’eau 1 heure avant.

 

  • Échographie prostatique endorectale

L’échographie prostatique est une échographie qui étudie le système urinaire : les reins, les uretères, la vessie, et la prostate. Comme toute échographie, il s’agit d’un examen utilisant une technique inoffensive d’ultrasons (pas de champ magnétique ni de rayons X), comme les radars sur la route, et les chauves-souris, les dauphins,… afin de repérer en profondeur les différentes structures de l’organisme.

Dans le cas de l’échographie prostatique, l’étude s’effectue d’abord par voie abdominale puis assez souvent par voie endo-rectale avec une sonde adaptée, si le patient y consent. L’étude par voie endo-rectale est nécessaire pour analyser de façon plus spécifique la taille et la morphologie de la prostate. La sonde d’échographie endo-cavitaire est recouverte d’un protège-sonde à usage unique, ressemblant à un préservatif, adapté à cette utilisation. Cette sonde présente l’épaisseur d’un pouce et doit être introduite par l’anus dans le rectum, pour être positionnée en regard de la prostate. Cet examen, lors du franchissement du shincter anal, peut être un peu douloureux. L’examen s’effectue dans les conditions nécessaires de discrétion et de respect de l’intimité.

  • Échographie pelvienne endovaginale

L’échographie pelvienne est une échographie qui étudie le petit bassin : vessie, utérus et ovaires. Comme toute échographie, il s’agit d’un examen utilisant une technique inoffensive d’ultrasons (pas de champ magnétique ni de rayons X), comme les radars sur la route, et les chauves-souris, les dauphins,… afin de repérer en profondeur les différentes structures de l’organisme.

Dans le cas de l’échographie pelvienne, l’étude peut s’effectuer par voie endo-vaginale avec une sonde adaptée, si la patiente y consent et a déjà eu des rapports sexuels. Si la patiente est vierge, l’étude s’effectue par voie cutanée, abdominale. Il est parfois (rarement) utile de passer par voie endo-rectale, si la patiente y consent.

Les études par voie endo-cavitaire sont souvent plus appropriées pour visualiser les détails des ovaires et de l’utérus. La sonde d’échographie endo-cavitaire est recouverte d’un protège-sonde à usage unique, ressemblant à un préservatif, adapté à cette utilisation.

Ces examens par voie endovaginale peuvent être réalisés même en période de règles, y compris en cas de saignement abondant. Votre médecin radiologue, habitué à cette situation, installera les garnitures nécessaires. L’examen s’effectue dans les conditions nécessaires de discrétion et de respect de l’intimité.